Les Champagnes
Millésimés
N.P.U. 2008
Nec Plus Ultra
La Cuvée N.P.U. – « Nec Plus Ultra », est née de la volonté de produire, quels que soient les coûts et contraintes, le plus grand vin de Champagne possible. Pour cela, les choix les plus qualitatifs ont été faits à tous les stades de son élaboration. De ce rêve fou est né le vin de Champagne à la vinification la plus absolue… N.P.U – « Nec Plus Ultra »
LE MILLÉSIME 2008
Après un hiver pluvieux et doux, sans période de froid durable marqué, le printemps débute avec quelques gelées très localisées. La fraîcheur revient en juin, ralentissant la floraison. Pendant une grande partie de la période végétative, un faible ensoleillement fait durer cette sensation de fraîcheur. La température, du printemps à l’automne, est pourtant légèrement supérieure à la moyenne des trente campagnes précédentes. La vendange débute le 15 septembre sous un temps ventilé, sec, doux la journée et frais la nuit qui durera trois semaines. La maturité des raisins pourra très progressivement se réaliser tout en préservant une belle acidité. 2008 est ainsi reconnu comme l’un des très grands millésimes champenois pour qui savait attendre.
GRANDS CRUS EXCLUSIVEMENT
Des 320 villages de la Champagne, 17 seulement sont classés « Grands Crus ». La cuvée N.P.U. 2008 est une composition de certains de ces « Grands Crus » parmi les plus recherchés de la Champagne : Oger, Le Mesnil-sur-Oger, Chouilly, Cramant, Verzenay, Mailly-Champagne et Bouzy. Selon la règle établie dès le tout premier millésime, la cuvée N.P.U. est élaborée à partir d’une sélection exclusive de chardonnay et le pinot noir, assemblés à part égale.
EN PETITS FÛTS DE CHÊNE ANCIENS…
La vinification a été conduite en retenant, comme toujours chez Bruno Paillard, exclusivement la première presse des raisins, la plus pure. Mais une particularité essentielle de la cuvée N.P.U.- « Nec Plus Ultra » est que la fermentation a été conduite en petits fûts de chêne anciens dans lesquels les vins ont passé leurs premiers 10 mois. Durant cette période, chaque cru affirme sa complexité et acquiert ces arômes légèrement boisés si particuliers que l’on trouvait dans les grands Champagnes d’autrefois. La lente respiration du fût apaise le vin et le réconcilie avec lui- même.
PLUS DE DIX ANS SUR LIES…
La seconde fermentation s’ensuit en bouteille, et un long élevage commence dans la pénombre de nos caves fraîches à la température constante de 10,5°C. L’un des points essentiels concernant la cuvée N.P.U. est l’exceptionnelle durée de son élevage : plus de 10 ans sur lies avant dégorgement en avril 2019, puis à nouveau un long repos de 2 ans après son dégorgement. C’est absolument exceptionnel en Champagne. Comme toujours chez Bruno Paillard – qui ne produit que des « Extra-Brut » – le dosage est très faible. Dans le cas de la cuvée N.P.U. – « Nec Plus Ultra », il est à 3g/l, réduit au strict minimum, pratiquement insensible.
La dégustation
de Bruno Paillard
Comme tout grand vin blanc, sa pleine dégustation demande une température légèrement rafraîchie (8 à 10° pour commencer, il s’échauffera progressivement par la suite), l’usage d’un verre au corps assez large et au buvant légèrement resserré. Ce vin, exigeant il est vrai, ne se dévoilera que dans une certaine lenteur.
En terme d’accords mets et vins, N.P.U – Nec Plus Ultra 2008 appelle une large palette : d’un tartare de veau à légèrement fumé à une caille au foie gras, de langoustines grillées comme un risotto safrané aux palourdes…
À L’OEIL : Or jaune éclatant et profond, effervescence fine, pailletée, s’étirant avec lenteur et constance.
AU NEZ : Premiers parfums étonnants de fruits rouges très frais (groseilles/ framboises/ myrtille/ fraise des bois) mêlés aux fruits à noyaux (cerise bigarreau) et aux écorces d’orange confite. Peu à peu se déploient les arômes de gingembre frais et de menthe poivrée, évoluant vers un caractère légèrement fumé, où se mêlent poudre de cacao et de pâte de coing vivifiés par la fraîcheur du chèvrefeuille.
EN BOUCHE : Attaque précise à la fois fraîche, puissante et sereine. La vivacité du millésime est merveilleusement fondue, permettant d’explorer plus avant la profondeur du vin, servi par une texture soyeuse. On retrouve la multiplicité d’arômes évoqués par le nez, emmenés dans une finale longue et suspendue.
*** Coup de cœur du Guide Hachette 2022
Accords Mets et Vins
La salade
du Père Maurice
N.P.U. – Nec Plus Ultra
Profond 2008
• Haricots verts fins
• Homard
• Truffe noire tuber melanosporum
• Vinaigre de noix
• Vinaigre balsamique de Modène
• Foie gras
Gaston Boyer, père de Gérard Boyer (chef des Crayères à Reims pendant 20 ans), a inventé cette recette à la Chaumière pour un de ses clients « gourmand » qui souhaitait « diner léger ». Celui-ci a décidé de mettre le chef à l’épreuve en lui faisant ajouter dans la salade, les gourmandises qu’il aimait tant. Pendant 35 ans, cette recette a été inscrite au menu de La chaumière et des Crayères (restaurants rémois).
Cette recette est notre interprétation de la salade du Père Maurice, elle est forcément différente de celle des grands chefs Boyer père et fils.
1. Les haricots doivent être al dente, et très légèrement tièdes au moment du service (surtout pas chauds, mais pas très froids non plus, permettant au foie gras de libérer ses arômes).
2. Le foie gras est coupé en cubes d’environ 1cm de côté.
3. La truffe, elle, doit être découpée franchement, et non râpée. Il s’agit d’en croquer des rondelles de 2 mm d’épaisseur.
4. Le homard vient froid, avec son texte à la fois charnue et fondante, et également découpé.
5. L’ensemble est mélangé en douceur avec une vinaigrette très légère de vinaigre de Reims Clovis avec une touche de balsamique de Modène. A doser très légèrement bien sûr. Saler poivrer.
“« Son nom dit l’ambition de cette cuvée de prestige. Née de chardonnay et de pinot noir grands crus à parité, elle fermente en petits fûts de chêne anciens où elle passe 10 mois, puis reste plus de 10 ans sur ses lies. « Quelle délicatesse ! » s’exclame un dégustateur après avoir respiré encore et encore ce millésime or à reflets verts. Et d’énumérer ces parfums de pâte d’amande, de praline, d’épices, de réglisse, ces notes balsamiques alliées à des nuances fraîches de bergamote, toute une gamme scellant le mariage du vin et d’un subtil boisé. À l’unisson du nez, la bouche conjugue un gras remarquable et une incroyable énergie. Un champagne de repas pour les amateurs de grands millésimes. ”